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La catastrophe du Vélib’ 2018

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Voilà maintenant plus de 7 mois que les nouveaux Vélib’ 2018 sont déployés à Paris par Smovengo, en remplacement des anciens Vélib’, suite à la perte de contrat de JCDecaux.

Force est de constater qu’aujourd’hui le service est difficilement utilisable. Non seulement le nombre de stations (et donc le nombre de vélos en circulation) n’est pas au rendez-vous, mais surtout, il est fréquent que les stations ou les vélos soient en panne.

En effet, il y a quelques jours, lisant les dernières nouvelles de Vélib Metropole, je me dis qu’il est temps de reprendre un abonnement et qu’à cette date, si tout n’est pas réglé, le service devrait être utilisable. En fait il n’en est rien.

Je tente de prendre un vélo électrique rue Francoeur, mais tous semblent déchargés. Je me rabats alors vers les versions mécaniques, mais là encore, aucun ne fonctionne. Je jette donc un oeil à la borne pour voir s’il y a des informations sur un éventuel problème, mais rien. Même résultat en consultant la carte des stations qui affiche le nombre de Vélib’ et les places disponibles. Je passe donc un appel au service client. Si la personne est aimable, on constate rapidement qu’ils ne semblent pas avoir de système d’information digne de ce nom, et qu’il va falloir chercher une autre station. La personne m’indique cependant transmettre le problème.

Une quinzaine de minutes de marche plus tard, je tente ma chance à la station Goutte d’or-Barbès pour un résultat identique. J’abandonne ce jour là l’espoir d’utiliser un Vélib’…

Deux jours plus tard, j’arrive enfin à décrocher un Vélib’ mécanique, que je tente de garer à la station Dunkerque – Rocroy. Manque de chance, contrairement à ce qu’indique la carte des stations, les bornettes sont toutes verrouillées. Heureusement, une autre station très proche accueillera finalement le vélo.

Huit jours plus tard, je tente à nouveau de prendre un vélib’ aux stations Francoeur-Marcadet, puis Francoeur-Caulaincourt, sans succès. Je me doutais du résultat en voyant le nombre de vélos stationnés, notamment électriques… Nouvel appel au service client, je n’en apprends pas plus. Je demande alors s’il y a eu un retour suite à mon signalement d’il y a une dizaine de jours. Non, rien, les remarques sont transmises mais ils n’ont jamais de retour. On se demande bien comment est gérée la situation…

Aujourd’hui, je considère donc le service inutilisable, dans le sens où ne peut pas compter dessus si on n’a pas une autre alternative de transport. Vélib’ Métropole indiquait un certains nombre de dysfonctionnements. Si dans un premier temps, un certains nombre de stations non électrifiées (seulement par batterie) posaient problème, le constat est bien plus grave. La V-Box, centrale électronique sur chaque Vélib’, semble poser problème. Si c’est la dymano qui recharge la batterie de cette box, certaines semblent pourtant à plat…
Il semblerait aussi que le système d’information ne supporte pas la charge.

Il est dommage d’avoir des cartes qui ne reflètent pas la santé réelle des stations et de leurs vélos. A ce jour, un vélo qu’on ne peut pas décrocher, quelqu’en soit la raison, apparaîtra comme disponible, de même pour les stations.

Ce que l’on constate, c’est qu’il y a visiblement encore beaucoup de travail à fournir pour obtenir un service satisfaisant, au delà même du déploiement de nouvelles stations. J’ai également soumis les informations précises d’un Vélib’ volé ou abandonné mais sans aucun retour, et le Vélib’ concerné n’a pas bougé d’un poil en plusieurs jours.

En résumé, le service semble encore en version beta (voire alpha), tellement il est difficile d’accès. Les apports de ces nouvelles formules, aux tarifs bien plus élevés, ne sont par ailleurs pas encore opérationnels, si ce n’est par la possibilité de prendre un vélo électrique, quand on en trouve un qui veuille bien faire la course avec vous…

Le virement instantané devient une réalité en France, ou presque…

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Certains l’attendent depuis plus d’un an, d’autres n’en voient pas l’intérêt. Depuis fin novembre 2018, le virement instantané devient possible en France, comme dans d’autres pays européens qui proposent déjà cette formule depuis plus d’un an.

Le virement instantané, ou SCT Inst (SEPA Instant Credit Transfer), a été lancé en Europe (zone SEPA) en novembre 2017. Un certain nombre de fournisseurs de services de paiement, essentiellement des banques, ont déjà adhéré à ce système. Il sont actuellement plus 2042, répartis sur 16 pays. Ce nouveau type de virement permet de régler son bénéficiaire, particulier ou professionnel, en temps réel, 7 jours sur 7, 24h/24.

Si les délais de réception des virements « classiques » se sont améliorés ces dernières années (depuis le 1er janvier 2012), ils restent cependant trop longs pour nombre d’opérations. En effet, si le délai est de maximum 1 jour ouvrable, dans les faits cela peut être plus long. Par exemple, si vous envoyez votre ordre de virement à votre banque un vendredi à 17h, il est possible que le destinataire ne soit crédité que le mardi ou mercredi suivant.
L’intérêt du virement instantané prend tout son sens lors d’une transaction pour une petite annonce. Entre les faux billets et les chèques sans provision, il est difficile de trouver un bon moyen de paiement. Et dans ce cas, le virement classique n’est pas adapté. On ne peut se permettre d’attendre un ou plusieurs jours, que ce soit pour le vendeur ou l’acheteur. Les systèmes comme Paypal ne sont pas toujours adaptés non plus, malgré leur service de litige. Combien de particuliers ou commerçants ont eu des problèmes avec cette méthode de paiement ? Par ailleurs, le prélèvement, la carte bancaire, sont des moyens de paiements répudiables, on peut contester ces paiements et alors le bénéficiaire peut ne jamais revoir le montant qui lui est dû. Le virement, instantané ou non, ne peut être annulé. Une fois exécuté, seul le bénéficiaire peut rembourser l’ordonnateur. La transaction est donc sécurisée. Ainsi, lors d’une vente avec paiement par virement instantané, le compte bancaire du bénéficiaire est crédité instantanément, et peut fournir son produit ou service sans crainte.
Bien d’autres utilisations sont possibles, comme alimenter un compte qui serait à découvert, dépanner une personne. Pour les commerçants, ce pourrait être la fin des chèques. Non seulement le traitement est fastidieux, mais le risque de non paiement existe toujours. Ensuite, pour ces derniers, ils sont nombreux à ne pas accepter la carte bancaire ou ne pas l’accepter en dessous d’un certain montant, notamment pour des raisons de commissions bancaires.

Pour les banques, c’est à l’avenir moins d’espèces et moins de chèques, ces moyens de paiement couteux en traitement (mais non facturés). C’est aussi pouvoir avoir une alternative aux cartes Visa et Mastercard qui imposent leurs règles. Pourtant, aujourd’hui, toutes les banques françaises n’ont pas adhéré au « schéma » du virement instantané, et celles qui ont sauté le pas ne proposent pas forcément encore le service à cette date. Dans le groupe BPCE (Caisse d’Epargne et Banque Populaire) et à la BNP, les frais de virement instantané sont facturés 1 €, quant à la Société Générale, il faut compte 0,80 € . Si pour vendre une voiture, cela reste intéressant, pour des petits montants, certains préféreront se tourner vers des services gratuits et instantanés comme Lydia ou Paypal (basés sur la carte bancaire ou le prélèvement), ou encore avec Paylib entre amis (virement avec le délai classique).

L’explosion de ce marché ne pourra se faire qu’avec des tarifs bon marchés, ou a minima, avec l’inclusion dans les offres « packagées » dont les banques raffoles. A l’avenir, on peut espérer l’emploi des QR code pour faciliter les paiements, à condition que les banques l’intègre dans leur appli mobile, ou encore avec l’association de son numéro de téléphone avec son IBAN, comme le font déjà Lydia et Paylib.
Paylib a annoncé l’ouverture de son service Paylib entre amis à d’autres banques en début d’année 2019 (à ce jour, seuls BNP Paribas et sa banque en ligne Hellobank proposent le service) mais celui-ci s’ouvrira-t-il au monde de l’instantané ? Dans tous les cas, le système Paylib reste à ce jour limité à quelques banques françaises contrairement aux solutions comme Lydia ou Paypal.

Aujourd’hui, un certain nombres de banques n’ont a priori, pas souscrit à cette possibilité de virement instantané :

Les banques nationales classiques :
HSBC
LCL

Les banques en ligne :
Axa Banque
BforBank
Fortuneo
ING Direct

Les néobanques :
Compte Nickel
C-Zam
Morning
Orange Bank
Revolut

Alors que celles-ci y ont souscrit même si dans la plupart des cas, l’offre n’est pas forcément en place à cette date :

Les banques nationales classiques :
BNP Paribas
Banque Populaire
Caisse d’Epargne
CIC
Crédit Agricole
Crédit du Nord
Crédit Mutuel
Crédit Mutuel Arkea
La Banque Postale
Société Générale

Les banques en ligne :
Boursorama
Hello Bank!
Monabanq

Les néobanques :
N26

On constate que les grands absents sont une bonne partie des banques en ligne et des néobanques, sans compter les fintechs qui nous ont pourtant habitué à des nouveaux services de paiements innovants. Y’aura-t-il une bataille des prix entre banques traditionnelles, banques en ligne et néobanques ? Les banques ne freineront-elles pas le mouvement qui leur empêchera d’appliquer des dates de valeurs ou encore de facturer des virements urgents à 10 ou 15 € ? Ce n’est que le début, mais en France, le virement instantané devrait sérieusement se déployer et monter en puissance courant 2019, avec on l’espère, la possibilité prochaine de payer chez des commerçants ou en ligne, grâce à des QR codes par exemple.

OVH bloque des ports sur son hébergement mutualisé

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OVH, un des prestataires d’hébergement les plus connus en France, propose toute une gamme de services, allant de l’hébergement mutualisé au serveur dédié, en passant par le VPS, et j’en passe.

Ayant déjà eu plusieurs serveurs dédiés et VPS chez eux, j’avais décidé il y a un an d’opter également pour un hébergement mutualisé, histoire de ne pas avoir d’infogérance à faire, et me mettre autant que possible à l’abri de problèmes de sécurité, ainsi que pour avoir un backup automatique inclus.

Dans la gamme de l’hébergement mutualisé, nous avons la formule perso, pour les petits sites ; la formule pro, pour les sites un peu plus gourmands et plus critiques ; puis la formule performance, déclinée en 4 niveaux de 9,99 € HT à 33,99 € HT / mois.

J’ai opté pour la version Performance 1 qui offre des ressources garanties.

Si jusqu’à présent j’étais satisfait du service, j’ai découvert en perdant une demie journée de boulot, qu’OVH bloquait le port 587, qui sert par exemple à faire une connexion à un serveur SMTP.

En effet, on peut difficilement utiliser le SMTP d’OVH pour envoyer une newsletter, car il impose des limites, ce que l’on peut comprendre pour limiter les risques de SPAM. En même temps, des services comme Mandrill ou Mailjet proposent d’utiliser leur plateforme pour envoyer des emails transactionnels ou des mailings.

J’ai donc re-paramétré mon outil de newsletter, qui était auparavant hébergé sur mon serveur dédié. C’est là que j’ai perdu des heures en essayant de comprendre pourquoi la connexion au serveur échouait. C’est en fouillant dans les forums que j’ai découvert qu’OVH bloquait le port 587 sur ses hébergements mutualisés.

Mais pourquoi ? Alors que ça ne passe pas par le SMTP d’OVH dans ce cas. Et pourquoi depuis un hébergement dédié cela est possible ?

En dépit de toute argumentation qui justifierait ce choix, le plus énervant dans tout ça est qu’OVH ne le précise pas dans la description de l’offre. Cela serait plus honnête, épargnerait du temps à ses clients ainsi qu’au support technique qui je suppose à déjà eu à faire à ce type de questions.

D’ailleurs, cela cache-t’il d’autres ports qui seraient fermés ?

Et vous, quelle est votre expérience si vous posséder un hébergement mutualité chez OVH ?

Chronique d’une escroquerie avec faux billets sur Leboncoin

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L’histoire se déroule le 21 septembre dernier. Suite à la parution de mon annonce sur Leboncoin pour la vente d’un iPhone 6 64Go, je reçois un certain nombre de mails et de SMS que j’identifie comme des arnaques. La tournure ou la méthode semblent plus que louches.
Mais assez rapidement, je reçois l’appel d’un homme intéressé mais qui souhaite en faire baisser le prix. Au lieu de 580 €, il souhaiterait un geste à 500 €, que je refuse, et y compris à 550 €, lui expliquant que l’annonce est toute fraîche. Il réfléchit et finit par accepter mon prix.

Le téléphone est pour sa soeur, il me dit me rappeler dans quelques minutes, il doit voir avec elle si elle est d’accord pour le prix, et si elle est disponible pour faire la transaction. Il me rappelle pour me confirmer tout ça. Je lui propose de se rencontrer dans un point de rencontre officiel Leboncoin, dont je viens d’apprendre l’existence. Il n’est pas contre mais c’est à côté de chez moi, et sa soeur travaille à Opéra, ce qui ne l’arrange pas. Il me propose donc un rendez-vous pour 20h devant le Starbuck Opéra, boulevard des Capucines. Sa soeur et lui doivent être présents.

Comme j’essaie de faire les choses correctement, je lui indique que je prépare un certificat de vente où je décris le bien, ajouter mes coordonnées et les siennes. C’est alors qu’il me donne, sans hésiter, le nom de sa soeur, Naomie L*******. Il me demande si l’adresse postale est vraiment indispensable. Je fais donc sans, et retire la mienne par la même occasion.

Tout est donc cadré, le lieu, le prix, le moment. Je procède donc à l’effacement des données de mon iPhone et désactive la fonction « Localiser mon iPhone », qui permet éventuellement de bloquer son téléphone à distance. Mon intention n’étant pas de céder un téléphone inutilisable…

Une fois sur place, ne trouvant personne, je le rappelle, et il m’explique qu’il est pris dans les embouteillages, qu’il ne sera probablement pas à l’heure pour le rendez-vous, mais qu’il vient d’avoir sa soeur au téléphone et qu’elle devrait être là d’ici 5 minutes maximum.

En effet elle arrive, une jeune et jolie femme de 20-25 ans, type européen, cheveux longs et blonds, bien apprêtée. Elle me demande si je suis la personne pour le téléphone, ce que je confirme. Il est 20h05, elle n’a pas trop le temps pour prendre un verre au Starbuck car elle est attendue ensuite à 20h30. Nous faisons donc affaire juste à côté, devant une vitrine. Elle regarde le téléphone qu’elle estime en parfait état, contrairement au sien qu’elle a soit disant cassé. Je lui cède aussi ma coque qui ne sera plus d’utilité.

En échange, elle se tourne, dos à la route (c’est plus rassurant que de recevoir des billets à la vue de tous), pour prendre une enveloppe et me tendre des billets de 50 €, deux par deux. Nous sommes donc à 600 € et je lui rends un billet de 20 €, puis chacun repart de son côté.

600 €, 12 billets de 50 € en fausse monnaie

Je rentre content d’avoir vendu mon téléphone assez vite, pour un prix qui me semblait juste, sans être dans les plus bas du marché.
Le lendemain matin, ne souhaitant pas me balader avec autant d’espèces sur moi, je passe à la banque LCL pour déposer mes billets. Là, plus de personnel pour recevoir les espèces, ça doit passer par un automate, où la guichetière me suit. Je lui tends les billets, elle les met dans la machine qui fait sont comptage et finit par afficher le douloureux texte qui m’indique « Versement d’espèces. Dépôt avec des billets présumés faux. Conformément aux lois en vigueur, ils sont capturés par l’appareil. ».
En échange, j’ai pour seul justificatif, un reçu reprenant cette phrase, le numéro de mon compte, le montant total, « ne sera pas porté au crédit du compte », « 12 bil. 50 EUR. ».

La guichetière m’informe que ça arrive régulièrement pour les commerçants, je lui demande que faire, elle ne sait pas. Elle se rapproche alors du directeur d’agence qui lui explique que les billets sont confisqués, que dans l’après-midi, des techniciens viendront récupérer le tout (l’agence n’y a pas accès), et que cela partira pour expertise à la Banque de France, avec un délai de retour jusqu’à 8 semaines.

Je me retrouve donc avec rien, pas de billets, vrais ou faux, c’est pour ma pomme. Je n’ai même pas pu les observer de près, pour voir si effectivement on arrivait à détecter à l’oeil nu que c’était des faux. Je dois faire confiance à l’automate qui dit que mes billets sont faux, et à la Banque de France qui devrait le confirmer aussi, sauf si c’est un faux positif (j’en doute).

Aussitôt j’appelle l’acheteur (oui, erreur de ma part, je n’avais pas le numéro de la soeur), et je tombe directement sur le répondeur, et ce sera le cas à chaque fois, ce qui confirme l’escroquerie.
Je décide d’enchaîner avec le dépôt de plainte où je décris tout dans les détails. Je demande à ce qu’on bloque le numéro IMEI du téléphone, histoire d’éviter qu’il soit revendu, au moins en France. Là on m’explique que ça ne va pas être possible, ce n’est pas un vol mais une escroquerie. J’insiste, la personne appelle un OPJ, qui lui dit que finalement, on va pouvoir le déclarer volé, ouf !
Une fois la plainte déposée, on me fait visionner 509 photos de jeunes filles correspondant à ma description, 509 portraits plus ou moins patibulaires. Bien sûr je ne reconnais personne, mais je pense qu’elle n’est pas dans ce fichier.

Il est impossible pour un acheteur de vérifier que le téléphone d’occasion qu’il va acheter n’est pas bloqué.

De retour chez moi, je scrute Internet, les annonces, mais il y en a trop, j’abandonne. Je fais des recherches sur la façon dont on peut identifier un téléphone comme volé. Eh bien ce n’est pas possible, seule la police et les opérateurs ont accès à cette base qui concentre les IMEI des téléphones volés. J’ai quand même trouvé le service Cheek Check, qui est une base mondiale, mais mon téléphone ne ressortait pas. Soit cette base n’est pas fiable, soit mon téléphone n’a pas été déclaré comme volé, peut-être une erreur de saisie ? Toujours est-il qu’en appelant le commissariat, sans vérifier, on vous dit que ça a été fait et que seule la Police à accès à la base des téléphones volés, qu’on ne peut pas le savoir autrement, qu’il “ne faut pas faire confiance à ce que l’on trouve sur internet”. De ce côté là, je n’en sais pas plus. Peut-être que mon téléphone est finalement en activité dans les mains de quelqu’un, ou pas…

Comment se protéger, quand on est vendeur sur Leboncoin

  • Ne pas mettre son numéro de téléphone, si on a un mail c’est suffisant pour être contacté. De plus, vous recevrez des messages de faux acheteurs qui vous invitent à les contacter par email. Fuyez, ceci est pour éviter les filtres Leboncoin, et pour que la première approche arrive jusqu’à vous.
  • Soyez méfiant si on vous propose l’envoi de votre objet, contre paiement du port, en payant par Paypal par exemple. Si vous devez payez par Paypal, dans tous les cas, rendez-vous sur le site par vous-même, ne cliquez pas sur un lien, qui pourrait être un faux site. Ensuite, évitez les paiements dématérialisés. A part le virement, tous sont répudiables.
  • Le virement c’est bien, mais c’est pas immédiat, difficile de l’utiliser dans une transaction pour que le vendeur et l’acheteur se sente en confiance. Par ailleurs, il est un peu délicat de donner son RIB à un inconnu. Qui sait ce qu’il pourrait en faire ? Avec la réglementation SEPA mise en place récemment, il y a peu de garde-fous.
  • Evitez aussi les chèques, mais ça parait évident. Les chèques de banque ? C’est pareil ! Ou alors faites le vérifier dans votre banque, en présence du vendeur. N’acceptez pas qu’il appelle le numéro de sa banque, et si c’était un complice se faisant passer pour la banque ?
  • Reste les espèces, mais comme vu plus haut, on peut se retrouver avec des faux. Alors, comment faire ? Soit demander à ce que l’acheteur retire les espèces au distributeur, en votre présence. Soit être installé dans un café, par exemple un lieu de rencontre officiel Leboncoin, avec si possible des caméras, et un commerçant qui possède une machine pour vérifier la validité des billets, ou avoir vous même une telle machine. Oui ça devient compliqué, mais comment être sûr autrement ?
  • Enfin, évitez autant que possible la rencontre chez vous, il y a eu plusieurs affaires d’arnaques/vols/violences à domicile.

Que pourrait faire Leboncoin pour sécuriser un peu plus les échanges entre particuliers ?

Si un système sûr à 100% n’existe pas, quelques règles assez simples pourraient être mises en place pour sécuriser un peu plus les échanges :

  • Adopter l’IDN de La Poste qui certifie les profils, l’identité de la personne.
  • Leboncoin ayant mis en place depuis un moment déjà la création d’un compte optionnel, celui-ci pourrait servir à un système de notation, à la manière d’eBay, permettant de juger du sérieux des acheteurs/vendeurs, à conditions de ne pas se retrouver avec de faux avis comme sur TripAdvisor ou d’autres sites.
  • La mise en place d’une offre payante de tiers de confiance permettant de sécuriser la transaction pour l’acheteur et le vendeur.

Et vous, avez-vous déjà vécu ce type de mésaventure ?

​Le compte La Poste rend chèvre

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Depuis quelques temps, La Poste propose la création d’un compte La Poste, permettant entre autres de gérer ses procurations, re-livraisons de colis, etc.

Si c’est une bonne idée, la mise en place est me concernant, chaotique.

En effet, La Poste a décidé de fusionner plusieurs comptes, comme celui de « Mon Espace Client » et celui de « La Boutique ».

Lors de la création de mon compte, j’ai dû fusionner mon compte boutique avec mon compte La Poste, mais depuis, impossible de s’identifier.

Fenêtre d'identifiactionLors de la phase d’identification, un message d’erreur m’indique « Votre e-mail et/ou votre mot de passe sont incorrects. Veuillez recommencer votre saisie. » Je choisis alors d’utiliser la fonction d’oubli du mot de passe en saisissant mon adresse email. Là encore, un message d’erreur survient pour me dire « Erreur inattendue, veuillez réessayer. ».

Déclenchement d'une erreur.
Déclenchement d’une erreur.

J’appelle donc le service client, envoie des mails à répétition, ainsi que des captures d’écran pour expliquer mon problème. Il est pourtant ultra simple à reproduire, mais La Poste a besoin de ces captures…

On me dit alors que j’ai un compte boutique particulier et un compte boutique pro. Je fais supprimer ces 2 comptes, j’en ai la confirmation par email.
Le problème n’étant pas résolu pour autant je rappelle le service clients qui me dit qu’il n’y a aucun compte avec mon adresse email, que je peux donc en créer un.

laposte3Je tente donc la création d’un compte La Poste, pour obtenir un autre message d’erreur : « Vous êtes déjà inscrit. Veuillez vous connecter. ». Et pourtant il n’y pas de trace de compte d’après le service clients…

Si on prend en compte les messages d’erreurs, il y a forcément des traces d’un compte existant ou supprimé mais qui empêche la création d’un autre avec mon adresse email. À ce jour je n’ai aucune réponse de La Poste, alors que la prise de contact date du 24 août. A noter par ailleurs, que contrairement à ce qu’on pourrait penser, ces messages prouvent qu’il y a des traces me concernant malgré la « suppression » de compte. Pas sûr que le système en place respecte la réglementation et soit conforme avec la CNIL.

On m’a conseillé de créer un compte avec une autre adresse. J’évite pourtant de créer une adresse email par service, car sinon on ne s’en sort pas. Par ailleurs, j’ai renouvelé mon IDN il y a peu. L’IDN, c’est l’identifiant numérique de La Poste. Il certifie son adresse email et son adresse postale de domicile. C’est donc un comble que ces 2 services ne soient pas interconnectés et que l’IDN puisse servir de SSO sur un service comme celui de Digiposte, mais pas pour le compte La Poste.

J’ai depuis peu ouvert une réclamation (encore un autre mode de contact). Si je n’ai peu d’espoir que ce soit résolu rapidement, je compte ouvrir un dossier auprès du médiateur de La Poste, peut être cela fera-t’il bouger les choses.

J’en convient, ceci n’est pas très grave mais c’est particulièrement énervant, surtout lorsqu’on veut utiliser les services offerts accessibles par ce compte…

Et vous, utilisez-vous le compte La Poste ?